René Char – Poètes (1934)
La tristesse des illettrés dans les ténèbres des bouteilles
L’inquiétude imperceptible des charrons
Les pièces de monnaie dans la vase profonde
Dans les nacelles de l’enclume
Vit le poète solitaire
Grande brouette des marécages.
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René Char (1907-1988) – Le marteau sans maître (1934)
Décidément, la brouette des marécages me paraît bien enlisée…
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De retour d’une promenade dans les marais, ça n’est pas inventé, je vous fais part du petit poème qui m’est venu. Il a sa place à côté de la brouette qui s’y est enlisée.
Pour certains, je suis un fou
Pour d’autres, un poète
Pour moi, j’ai mal à être
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Le mal à être n’implique pas forcément le mal.
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