Georges Haldas – Vigile
Je te porte avec moi
Le long des murs osseux
Je te porte et je sens
Tous les morts remonter
Du fond de leur lit creux
Je guette l’arc-en-ciel
Je cherche dans les ruines
Et la graine et le miel
Je suis l’enfant perdu
Qu’un seul regard éveille
Celui qui lève l’ancre
Quand la ville appareille
Ô les soleils du soir
Ô la part des abeilles
Je suis quand tu t’endors
Le grain obscur qui veille
***
Rien à voir avec ce poème ni ce poète mais j’ai une question :
Connaissez-vous Antonio Porchias ? (je n’ai pas trouvé de mots de lui en tapant son nom dans la zone recherche de votre blog)
Bien à vous.
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Oui je connais ce poète. Je publierai prochainement un de ses aphorismes.
Cordialement
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