Georges Perros – Comment sont les autres…
Comment sont les autres
Font les autres
Vivent les autres
Si c’est comme moi
Et qu’ils font cette tête souriante quand je les vois
Alors oui nous sommes tous damnés
Car mes jours et mes nuits
Je ne les souhaite à personne
Je ne suis pas malheureux
Restez calmes je vous en prie
Non ce n’est pas cela
Que je veux dire
Mais nous sommes vraiment seuls
À penser certaines choses
Qui nous empêchent
De croire en qui
En quoi que ce soit
Vraiment seuls
À se croire seuls à les penser
C’est que tout le monde les cache
Et comment allez-vous
Cher ami
Beau temps et pluie
C’est la saison
Ce n’est pas mépris
Même l’amour y a sa part
Si l’on n’aimait pas
On ne penserait pas ces choses
Non c’est tout simple
Et positivement horrible
Se suicider
En devient ridicule.
***
Georges Perros (1923-1978) – Poèmes bleus (Gallimard, 1962)
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Marguerite said this on octobre 24, 2014 à 9:55 |
, »….
Et ce bénéfice est réel, parce que Nous avons droit à ces élargissements, et, une fois ces frontières franchies, nous ne redeviendrons plus jamais tout-à-fait, les misérables pédants que nous sommes!,…… »
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Neau said this on octobre 25, 2014 à 8:54 |
C’est de qui et dans quel texte est-ce extrait ? Je ne comprends pas le lien avec la poésie mais cette phrase me dit quelque chose.
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Vincent said this on octobre 25, 2014 à 10:57 |
Salut Vincent!
C’est de MOI! Sans Poésie!! Ou Plutôt AVEC!!!! Pour ce qui est de Nous (Le Noùs des Pères Chrétiens!! i.e L’Esprit,…. Il Souffle où Il Veut!,……
Ouvrir Aux Mondes,…!! JPierre.
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Neau said this on octobre 25, 2014 à 1:50 |
Comment Tu N’as pu comprendre??,….. Je suis quelque peu Effrayé! Hey!!
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Neau said this on octobre 25, 2014 à 1:56 |
Que rien de t’effraie Jean-pierre !
Que rien ne te trouble
Que rien ne t’effraie
Tout passe,
Dieu ne change pas,
La patience
Obtient tout;
Celui qui a Dieu
Ne manque de rien
Dieu seul suffit.
Sainte Thérèse d’Avilla.
Pour ce qui est de ta phrase elle m’a inspiré un commentaire sur la poésie du jour du site de Thomas Vinau.
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Vincent said this on octobre 26, 2014 à 10:25 |
Très Bien,
De Nada,……
Même si l’abri de ta nuit est peu sûr
et ton but encore lointain
sache qu’il n’existe pas
de chemin sans terme
Ne sois pas triste
Hafiz
(Poète persan du XIVème siècle),……
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JPierre said this on octobre 26, 2014 à 3:10 |
Très Bien,
De Nada,……
Même si l’abri de ta nuit est peu sûr
et ton but encore lointain
sache qu’il n’existe pas
de chemin sans terme
Ne sois pas triste
Hafiz
(Poète persan du XIVème siècle),……
Et Non, Rien ne change vraiment, Vincent,……
C’est l’éternel retour du même à l’identique,
de la Volonté de Puissance et de domination éternelle inhérente et consubstancielle (j’allais dire presque congénitale,….) qui continue de s’abîmer proprement dans le propre abîme qu’elle a creusé à ses pieds,……
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JPierre said this on octobre 27, 2014 à 7:07 |