Georges Schehadé – Dans le sommeil quelquefois (1951)
Dans le sommeil quelquefois
Des graines éveillent des ombres
Il vient des enfants avec leurs mondes
Légers comme des ossements de fleurs
Alors dans un pays si proche par le chagrin de l’âme
Pour rejoindre le pavot des paupières innocentes
Les corps de la nuit deviennent de la mer
***
Georges Schehadé (1905-1989) – Si tu rencontres un ramier (1951)
des graines d’ innocents aux sangs légers dinent aux cent mondes du sommeil endormi , leurs paupières d’enfants sont l’ombre de mon chagrin et tel un ossement d’âme ce pays proche de la nuit plonge dans la mer de 100 0000 corps
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bellanger said this on décembre 5, 2014 à 12:40 |