Karel Logist – Pleure, poète, pleure…
Pleure, poète, pleure, c’est de la bonne peine
qui fait plaisir à voir
qui mouille d’encre les mots et lave les paupières
Ça ! Tu te figurais aller, cynique et maître de ta vie,
encore et toujours de l’avant
calme et droit tant que tu la suivrais ta pente
Quel augure mensonger t’assurait à l’abri
du coup de cintre dans l’œil
du vent noir contre l’oreille
de l’éléphant aveugle dans le creux de l’aisselle ?
A présent, relève-toi poète, rengaine tes larmes et vite
On dit de l’ombre des cactus qu’elle est mortelle certains jours
Et celle que tu aimes n’aime pas
que l’on s’y traîne à pas d’iguane.
***
Karel Logist (né en 1962 à Spa, Belgique) – Force d’inertie (Cherche midi, 1996)
En fait, j’ai voulu transféré le mail contenant le poème à une amie-au-tendre-sobriquet et j’ai par mégarde cliqué sur « répondre à l’expéditeur ». Je ne souhaitais pas du tout qu’il apparaisse en commentaire de ce billet. Est-ce qu’il est encore possible de le supprimer ? Merci de votre compréhension.
Cela dit ce poème me touche vraiment beaucoup !
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Karel Logist – Pleure, poète, pleure… — BEAUTY WILL SAVE THE WORLD – Poésie 958 said this on septembre 3, 2019 à 3:29 |