Andrée Chedid – Jeunesse
Jeunesse qui t’élances
dans le fatras des mondes
Ne te défais pas à chaque ombre
Ne te courbe pas sous chaque fardeau
Que tes larmes irriguent
Plutôt qu’elles ne te rongent
Garde-toi des mots qui se dégradent
Garde-toi du feu qui pâlit
Ne laisse pas découdre tes songes
Ni réduire ton regard
Jeunesse entends-moi
Tu ne rêves pas en vain.
***
Nous sommes fait de l’étoffe dont sont faits les rêves. RW Emerson.
J’aimeJ’aime
JPierre said this on décembre 5, 2014 à 3:34 |
jeunesse de l’ombre aux songes
jeunesse de l’ombre aux larmes…
dans un rêve de feu
dans un rêve d’eau…
des mondes endoloris
feront naître des vérités enfouies…
J’aimeJ’aime
bellanger said this on décembre 6, 2014 à 8:21 |
Avoir tous les jours 20 ans à huit heures du matin;
« Le minuscule, l’immense presque-rien ne doit pas être traité comme le charbon ou le pétrole dont les réserves s’épuisent peu à peu sans que nulle providence les reconstitue au fur et à mesure, mais plutôt comme l’infatigable recommencement de chaque printemps, de chaque aurore, de chaque floraison ; aucune dégradation d’énergie n’est ici à craindre : le presque rien est aussi métaphysiquement inépuisable que le renouveau est inlassable, et celui qui l’entrevoit dans l’émerveillement d’un éclair l’accueille comme le premier homme accueillerait le premier printemps du monde : avec un cœur de vingt ans et une innocence de huit heures du matin. »
JANKÉLÉVITCH, Vladimir, Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien. Vol I. La manière et l’occasion. Paris, Seuil, 1980, p.60.
J’aimeJ’aime
Vincent said this on décembre 7, 2014 à 4:31 |
Très beau et très vrai
J’aimeJ’aime
schabrieres said this on décembre 8, 2014 à 9:07 |