Mes 50 romans préférés
Voici la liste des romans qui m’ont le plus marqué et dont le souvenir reste, parfois des années après leur lecture, encore vivace dans ma mémoire, que ce soit de par leur style, leur intrigue, leurs personnages. Romans qui ont jalonné ma vie et l’ont même changée quelquefois, romans qui m’ont sauvé la vie et m’ont aidé à surmonter son absurdité.
« Cette lumière qui irradie des grands romans, le temps n’arrive pas à l’assombrir car, l’existence humaine étant perpétuellement oubliée par l’homme, les découvertes des romanciers, si vieilles qu’elles soient, ne pourront jamais cesser de nous étonner. » (L’art du roman, Milan Kundera)
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Denis Diderot – Le Neveu de Rameau (1762)
M.G. Lewis – Le Moine (1796)
Mary Shelley – Frankenstein (1818)
Victor Hugo – Le Dernier jour d’un condamné (1825)
Nicolas Gogol – Les Ames mortes (1842)
Ivan Gontcharov – Oblomov (1857)
Fédor Dostoïevski – Carnets du sous-sol (1864)
Anton Tchékhov – Drame de chasse (1885)
Robert Louis Stevenson – Dr. Jekyll and Mr. Hyde (1886)
Guy de Maupassant – Pierre et Jean (1887/1888)
Knut Hamsun – Faim (1890)
Oscar Wilde – Le Portrait de Dorian Gray (1891)
H.G. Wells – L’homme invisible (1897)
Léon Tolstoï – Résurrection (1899)
Maxime Gorki – La Mère (1907)
Franz Kafka – Le Procès (1925)
Ernest Hemingway – Le Soleil se lève aussi (1926)
Hermann Hesse – Le Loup des steppes (1927)
Vladimir Nabokov – Le Guetteur (1930)
George Orwell – Dans la dèche à Paris et à Londres (1933)
Yasunari Kawabata – Pays de neige (1935)
John Steinbeck – Des Souris et des hommes (1937)
Jean-Paul Sartre – La Nausée (1938)
John Fante – Demande à la poussière (1939)
Carson McCullers – Le Coeur est un chasseur solitaire (1940)
Albert Camus – L’Etranger (1942)
Pär Lagerkvist – Le Nain (1944)
Malcolm Lowry – Au-dessous du volcan (1947)
Osamu Dazai – La déchéance d’un homme (1948)
Marguerite Duras – Un Barrage contre le pacifique (1950)
J.D. Salinger – L’Attrape-coeurs (1951)
William Burroughs – Junkie (1953)
Yukio Mishima – Le Pavillon d’or (1956)
Henry Miller – Jours tranquilles à Clichy (1956)
Jack Kerouac – Sur la route (1957)
Samuel Beckett – Malone meurt (1960)
Anthony Burgess – Orange mécanique (1962)
Louis Calaferte – Septentrion (1963)
Witold Gombrowicz – Cosmos (1964)
Georges Pérec – Un Homme qui dort (1967)
Jerzy Kosinski – La Présence (1971)
Charles Bukowski – Factotum (1975)
Branimir Scepanovic – La Bouche pleine de terre (1975)
Arto Paasilinna – Le Lièvre de Vatanen (1975)
Fritz Zorn – Mars (1977)
Richard Brautigan – Mémoires sauvés du vent (1982)
Patrick Süskind – Le Parfum (1985)
Thomas Bernhard – Extinction (1986)
Guillermo Rosales – Mon Ange (1986)
Michel Houellebecq – Extension du domaine de la lutte (1994)
« L’amour est étincelant comme le vent sur la neige. L’amour est tendre comme la nuit étoilée. Son pas est plus doux que le silence. Sa parole est plus tranchante que l’éclair. Comme un voleur dans la nuit profonde, il entre dans nos vies, puis il attend. Il attend que l’on vienne où il est, il attend que nous venions en nous. Il reste là, dans les grandes prairies du sang, comme un oiseau cendré dans les longs roseaux verts… J’ai beau regarder ma vie dans tout les sens, je n’y vois rien d’autre à préserver que cette perte » Connaissez-vous Christian Bobin? Ceci est un extrait de « Lettres d’or ». Je viens de lire vos préférences et vous remercie de me les avoir faites connaître. Michel.
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Michel de Visconsin said this on novembre 15, 2012 à 11:50 |
Il serait bien temps de lire aussi des poètes et des romanciers italiens!
Carlo
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Carlo said this on février 10, 2014 à 8:52 |
Il y a pourtant des textes de nombreux poètes italiens sur ce blog: Alda Merini, Erri de Luca, Cesare Pavese, Giacomo Leopardi, Giuseppe Ungaretti, Eugenio Montale, Sandro Penna, Pier Paolo Pasolini…
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schabrieres said this on février 12, 2014 à 2:27 |
C’est bien pratique, par origine, bien pratique.
Avez-vous dans la mémoire, son ombre de Comment?
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malauxtruches said this on février 2, 2018 à 5:29 |
Un vieux fou embauche un jeune vieux pour immortaliser sa connaissance encyclopédique, grâce à l’ordinateur.
Le vieux a une bibliothèque aménagée selon des critères que lui seul connaît. Nous sommes sans doute tous des bibliothèques plus ou moins rongées par l’humidité, et autre chose.
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malauxtruches said this on février 5, 2018 à 8:42 |
Merci à vous de me faire découvrir ce livre qui m’a l’air très intéressant. Je n’ai pas encore lu de livres de cet auteur. J’aime beaucoup la littérature suisse en général. D’ailleurs mon poète préféré est suisse, c’est Francis Giauque.
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schabrieres said this on février 5, 2018 à 1:36 |
L’ombre de mémoire, de Bernard Comment
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malauxtruches said this on février 5, 2018 à 8:43 |