Jean Malrieu – Levée en masse
Ne serait-ce qu’une fois, si tu parlas de liberté,
Tes lèvres, pour l’avoir connue, en ont gardé le goût du sel,
Je t’en prie,
Par tous les mots qui ont approché l’espoir et qui tressaillent,
Sois celui qui marche sur la mer.
Donne-nous l’orage de demain.
Les hommes meurent sans connaître la joie.
Les pierres au gré des routes attendent la lévitation.
Si le bonheur n’est pas au monde nous partirons à sa rencontre.
Nous avons pour l’apprivoiser les merveilleux manteaux de l’incendie.
Si ta vie s’endort,
Risque-la.
***
Jean Malrieu (1915-1976) – Préface à l’amour (Cahiers du Sud, 1953)
le poème est très beau, mais je me demandais si des femmes poétesses existaient, et vivantes, encore!? en effet, je vois peu de nos chères sœurs dans vos sélections, ce qui me chagrinent!
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georgette said this on juillet 16, 2013 à 12:53 |
[…] https://schabrieres.wordpress.com/2013/07/16/jean-malrieu-levee-en-masse-1953/ […]
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jean malrieu (1915-1976) | sept heures dix said this on avril 10, 2015 à 9:14 |