Miguel Espejo – L’abîme insondable
J’attends avec anxiété
que des jambes inconnues
ouvertes à l’infini
me capturent et me dévorent
Mais je ne pourrai jamais les combler
et je boirai en silence
les cascades qui jaillissent de leur centre
drapé dans des entrelacs de chair
qui jamais ne me donneront de réponse.
***
Miguel Espejo (né en Argentine en 1948) – À l’ombre d’Éphèse (Éditions Centrifuges, 2016) – Traduit de l’espagnol (Argentine) par Jean-Marc Undriener.
Il ne faut pas dire, femme fontaine je ne boirai pas de ton eau.
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Vincent said this on octobre 5, 2016 à 10:37 |
Serait-possible de lire la version originale? Je ne la trouve hélas pas sur le web…
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Marie said this on octobre 6, 2016 à 1:38 |
Bonjour. Je n’ai pas réussi non plus à trouver la version originale de ce poème. Vous pourriez éventuellement demander au traducteur Jean-Marc Undriener via son site :
http://www.fibrillations.net/
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schabrieres said this on octobre 6, 2016 à 4:00 |
Merci beaucoup!
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Marie said this on octobre 6, 2016 à 5:15 |