Gilbert Langevin – En ailes
Élu par l’amitié d’une âpre lune
lui le plus que perdu parmi les vents
héritier d’une tenace infortune
tel un objet noir tombé du firmament
lui le porte-misère lui le si fol errant
avant de disparaître à l’ultime frontière
avant le ciel d’avril d’un autre printemps
brillera-t-il enfin comme un jardin d’éclairs ?
***
Gilbert Langevin (1938-1995) – Aléatoire instantané (Écrits des Forges, 1983)
Nous avions les mêmes racines venions du même endroit c’est à dire n’être à l’envers d’un pays qui n’existe pas.
Exilé sans parti pris que de vouloir naître à quelque chose de moins hallucinant que cette embardée cruel que d’aimer et disparaître.
Ce fut et cela est par le poète Larouche un proche un très proche.
Merci à vous de donner le bon mot de a qui Est Là et veux se dire.
J’aimeJ’aime