Hélène Cadou – Émigrante… (1997)
Émigrante
De moi-même
Je cherche
Une impossible demeure
Mon seul bagage
Est ma mémoire
Qui s’allège
Au fil des temps
A terme
il suffira d’une buée
D’une petite chose
Poignante
Comme
Un pan d’écharpe
Sur ton épaule
Pour y loger
Notre amour
Quand la terre
Tombera dans la fosse.
***
Hélène Cadou (1922-2014) – Le livre perdu (1997)
Je lui ai aussi rendu hommage, dimanche, sur mon blog. Belle coïncidence 😀
http://ecriturbulente.com/
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martine said this on novembre 4, 2015 à 1:09 |
Cadoux
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Vincent said this on novembre 4, 2015 à 3:04 |
la chair jusqu’à l’os
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Florence Noël said this on novembre 4, 2015 à 3:25 |
amazingly poignant, thank you for this timely poem.
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Heartafire said this on novembre 4, 2015 à 3:51 |
Superbe ! Je ne connaissais pas cette poétesse, merci pour la découverte !
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zeb said this on novembre 5, 2015 à 8:20 |
C’était la meuf à René, une histoire d’amour extraordinaire et je pèse mes mots. Elle n’a pas écris du vivant de son mari, complexée par la beauté de son écriture, mais elle écrivait avant de le rencontrer, elle n’était alors qu’adolescente et puis donc après, le Dimanche matin selon une personne qui l’a très bien connue et qui s’occupe de la Demeure, la maison que couple occupait à Louisfert.
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Vincent said this on décembre 27, 2017 à 10:11 |
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Vincent said this on décembre 27, 2017 à 10:14 |
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Vincent said this on décembre 27, 2017 à 10:16 |