André Frénaud – Requiescat
La mort de la vie, c’est la mort de la mort.
Dernier passage et rien enfin.
Entre les deux lèvres du néant,
ce si peu de bruits vagues, vite englouti.
***
André Frénaud (1907-1993) – Il n’y a pas de paradis (Gallimard, 1962)
Dernier poème
Ne comptez pas sur moi
je ne reviendrai jamais
je siège déjà là-haut
parmi les Elus
Près des astres froids
Ce que je quitte n’a pas de nom
Ce qui m’attend n’en a pas non plus
Du sombre au sombre j’ai fait
un chemin de pèlerin
Je m’éloigne totalement sans voix
Le vécu mille et une fois m’abuse, vaincu.
Moi le fils des Rois.
André Laude
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Vincent said this on mars 16, 2017 à 6:06 |
Mille et une fois le vécu m’a brisé
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Vincent said this on mars 16, 2017 à 6:10 |