Rainer Maria Rilke – Le sublime est un départ (1926)
Le sublime est un départ.
Quelque chose de nous qui au lieu
de nous suivre, prend son écart
et s’habitue aux cieux.
La rencontre extrême de l’art
n’est-ce point l’adieu le plus doux ?
Et la musique : ce dernier regard
que nous jetons nous-mêmes vers nous!
*
The sublime is a departure.
Instead of following, something
in us starts to go its own way
and getting used to heavens.
Is not art’s extreme encounter
the sweetest farewell?
And music: that last glance
that we ourselves throw back at us !
***
Rainer Maria Rilke (1875-1926) – Vergers (1926) – Translated by Bradley Ellingboe
[…] Rainer Maria Rilke – Le sublime est un départ (1926). […]
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Rainer Maria Rilke – Le sublime est un départ (1926) | Le Jardin Secrêt De Marguerite said this on avril 9, 2014 à 10:40 |
par hasard sur votre blogue..je découvre.merci:)
Le sublime est un départ.
Quelque chose de nous qui au lieu
de nous suivre, prend son écart…
Le sublime au fond des cieux,
Ferait de nous des gens heureux.
Mais comme tout est difficile,
L’homme est est si peu docile..
Sur terre il reste si imparfait,
Mais,dites moi plus de vérité
L’ange lui est au cieux bleus;
Dites moi est-il plus heureux?
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Le Jardin Secrêt De Marguerite said this on avril 9, 2014 à 10:50 |
OUI vous découvrez ma Muse, ma fleur sauvage qui est inaccessible, ma Marguerite . Mon âme et mon coeur voltige avec vos mots et vos notes musicales. Michel
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damilafreniere said this on avril 9, 2014 à 11:01 |
Ah! vous ici Michel sourire je ne comprends pas trop..ma nullité en informatique atteint son summum:)
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Le Jardin Secrêt De Marguerite said this on avril 10, 2014 à 10:17 |
« Le besoin de se perdre est la vérité la plus intime, et la plus lointaine, vérité ardente, mouvementée […] » Le Coupable (1944) Georges Bataille
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Vincent said this on avril 10, 2014 à 3:08 |
La rencontre extrême de l’art
n’est-ce pas l’adieu le plus doux ?
Ça ce discute…
Je te rencontre.
Je me souviens de toi.
Qui est tu ?
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
Comment me serais je doutée que cette ville était faite à la taille de l´amour ?
Comment me serais je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ?
Tu me plais. Quel événement. Tu me plais.
Quelle lenteur tout à coup.
Quelle douceur.
Tu ne peux pas savoir.
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
J´ai le temps.
Je t´en prie.
Dévore-moi.
Déforme-moi jusqu´a la laideur.
Pourquoi pas toi ?
Pourquoi pas toi dans cette ville et dans cette nuit pareille aux autres au point de s´y méprendre ?
Je t´en prie…
Hiroshima Mon Amour
Marguerite Duras
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Vincent said this on avril 11, 2014 à 5:38 |